Les territoires périurbains du Genevois et du Chablais lémanique sont les leaders de la croissance

Les territoires en stagnation démographique s’étendent des stations de ski (+0,7% en 5 ans) au massif des Bauges et aux rives du lac d’Annecy

La croissance démographique est loin d’être homogène à l’échelle du département.

Le clivage Clivage Est-Ouest reste prononcé entre l’Ouest et le Genevois qui sont très dynamiques (+6,6% par an à Présilly, +5,5% à Chevrier, +5,4% à Neydens, mais aussi +5% à Argonay ou +3,2% à Chens-sur-Léman), et les zones de montagne en stagnation voire en déclin démographique (en particulier les stations: -1,6% à Morzine, -1,5% par an à Megève, -0,6% à Chamonix).

D’autres territoires sont également entrés dans une phase de stagnation démographique, parfois inédite depuis des décennies. C’est le cas des Bauges et des rives du lac d’Annecy, en raison du vieillissement de leur population et d’un recul de l’installation de ménages avec enfants (coût du logement parfois prohibitif, accentuation des difficultés d’accès aux lieux d’emploi): -2,5% par an depuis 5 ans à la Chapelle-St-Maurice, -1,5% à Leschaux, -1% à Veyrier-du-Lac.

Certains centres urbains très denses tels que Gaillard (-2,2% par an), Cluses (-0,9%), Annemasse ou le cœur d’Annecy (Annecy / Cran-Gevrier / Meythet) ont une démographie relativement stable sur le long terme: la décohabitation des ménages y est contrebalancée par des opérations de renouvellement urbain d’envergure qui permettent d’accroître le parc de logements en même temps que la densité des espaces bâtis.