Enveloppe urbaine et artificialisation

L’enveloppe urbaine dépasse 50 000 hectares, en progression de 221 hectares par an

L’habitat représente 55% de l’enveloppe urbaine, les infrastructures de transport 22%

 

Le poids de l’habitat dans l’enveloppe urbaine augmente légèrement depuis 2008 (52,% en 2008, 53,9% en 2015, 54,5% en 2020), au détriment des autres occupations du sol. Cette lente progression traduit la volonté de mieux rationaliser l’espace urbain afin de limiter l’artificialisation des sols. Cela se fait aussi au détriment des lieux de respiration urbaine (les espaces verts en milieu urbain ont reculé de plus de 12% depuis 2008).

Néanmoins, l’artificialisation de 100 mètres carrés pour l’habitat génère encore 83 m² d’artificialisation périphérique (contre 89 m² en 2008):

  • 40 m² pour les infrastructures de transport
  • 16,3 m² pour les espaces artificiels non bâtis (espaces verts notamment)
  • 12,5 m² pour les autres espaces bâtis (services notamment)
  • 11 m² pour l’activité économique
  • 3,7 m² pour les espaces de dépôt, stockage et carrières

La rationalisation progressive de l’usage du foncier se traduit également par un ralentissement de la progression de l’enveloppe urbaine entre la période 2008-2015 (278 hectares consommés par an) et 2015-2020 (221 hectares).

Evolution de la surface artificialisée en Haute-Savoie de 2008 à 2020 (en hectares)

Source : DDT74